Le contexte historique : une occupation douloureuse

Pendant 35ans, de 1910 à 1945, la Corée a vécu sous occupation japonaise. Durant cette période, le Japon imposa sa culture, ses mœurs, sa langue et son administration à la population coréenne. Population qui fut contrainte à adopter des noms japonais, à parler japonais, à renoncer à leur identité et leur culture. Les ressources naturelles du pays furent exploitées, et des violations des droits de l'homme furent largement répandues, notamment l'enrôlement forcé de Coréens dans l'armée japonaise et le recours aux tristement célèbres "femmes de réconfort".

La libération du 15 août 1945

Le 15 août 1945, le Japon capitule à la fin de la Seconde Guerre mondiale, mettant fin à son occupation de la Corée. Ce jour marque le début d'une nouvelle ère pour la péninsule. Cependant, la libération s'accompagne également d'une division : la Corée est séparée en deux zones, le Nord communiste sous l’influence soviétique et le Sud Capitaliste sous l’influence américaine. Cette division conduira, trois ans plus tard, à la création de deux États distincts : la République de Corée au Sud et la République populaire démocratique de Corée au Nord.

Le 15 août en Corée : un jour de fête et de mémoire

Conclusion

Le 15 août en Corée est une journée riche en histoire et en émotions. Que ce soit en Corée du Sud ou en Corée du Nord, cette date symbolise la fin d'une période sombre et le début d'une nouvelle ère. C'est une fête nationale qui unit temporairement une péninsule divisée autour de la mémoire collective de la libération. Les célébrations du Gwangbokjeol et du Jogukhaebangui nal rappellent à tous l'importance de la liberté et du sacrifice, tout en nourrissant l'espoir d'une future réunification.

Une fête partagée par les deux Corées

Bien que la Corée soit divisée, le 15 août reste l'une des rares fêtes célébrées par les deux pays. En Corée du Sud, le Gwangbokjeol est un jour férié très respecté, où des cérémonies officielles sont organisées, souvent avec un discours du président. Les Coréens accrochent fièrement le Taegeukgi (태극기), le drapeau national, devant leurs maisons et participent à divers événements culturels et sportifs.

En Corée du Nord, le Jogukhaebangui nal est également célébré, mais dans un contexte différent, souvent centré autour de l'idéologie du régime et des démonstrations de fidélité envers les dirigeants.

Si le 15 août est un jour de célébration, il est aussi un rappel de la division de la Corée. Pour beaucoup, c'est un jour empreint de nostalgie et de tristesse, car il souligne le rêve inachevé d'une Corée réunifiée. Les espoirs de voir la péninsule coréenne un jour réunie sont souvent exprimés lors des cérémonies et des discours.

Les célébrations en Corée du Sud

Le Gwangbokjeol est l'une des fêtes les plus importantes en Corée du Sud. Chaque année, une grande cérémonie se tient à Séoul, avec la participation des plus hauts responsables de l'État. Le président prononce un discours pour rendre hommage à ceux qui ont lutté pour l'indépendance du pays et pour rappeler l'importance de la liberté et de la démocratie.

Des concerts, des expositions et des festivals sont organisés à travers tout le pays. La télévision diffuse des films patriotiques et des documentaires qui racontent l'histoire de la libération. Les Coréens profitent aussi de ce jour pour visiter des monuments et des musées dédiés à l'indépendance.

Le 15 août est une date très importante en Corée, elle marque la Journée nationale de la Libération de la péninsule de l'occupation japonaise en 1945 après 35 ans de domination coloniale. Célébrée à la fois au Nord et au Sud, ce jour est connu sous le nom de Gwangbokjeol (광복절, "Jour du Retour de la Lumière") en Corée du sud et Jogukhaebangui nal (조국해방의 날, "Jour de la Libération de la Patrie") en Corée du Nord.